40 000 mots, toujours pas d’histoire

Hier, j’ai dépassé les 40 000 mots écrits depuis le 1er novembre pour le Nanowrimo.
À ce stade, je ne vous cache pas que je sais que les 50 000 seront facilement atteints d’ici le 30.

Le hic, c’est qu’environ 30 000 de ses mots ont été écrits pour une fanfic que je pensais boucler en 10 chapitres. (celle dont j’ai parlé ici.)

J’en suis à 19, il reste la moitié de mon synopsis à raconter et les protagonistes ne sont toujours pas tombés amoureux l’un de l’autre. Ah oui, d’ailleurs, l’histoire d’amour n’est plus du tout principale dans la trame. Alors qu’à la base, c’est ce que je voulais raconter. Je le rappelle au passage…

Il y a des blessés, de l’humour, au moins quatre intrigues secondaires, un soupçon de dépression aussi… Je vous ai dit qu’à la base c’était censé être une histoire d’amour ? En même temps, les histoires d’amour, je trouve ça chiant, donc est-ce vraiment étonnant que ce soit parti de côté dès le premier chapitre ?

Non. (Si vous vous posiez sincèrement la question après que je l’ai soulevée, même si j’ai l’impression que la réponse était dans la question, un peu.)

Le calendrier de l’Avent ? On verra après.

Les 10 k restants ont été en partie dépensés dans un début de nouvelle que vous retrouverez avant le 13 décembre sur Wattpad (Parce que je l’écris pour un concours, et que la fin dudit concours est le 13 décembre. Donc, j’ai pas le choix, ça devra être terminé pour cette date). Mais aussi dans plusieurs tentatives pour rendre comme je l’entendais l’ambiance de l’histoire que je prévoyais pour le calendrier de l’Avent.

Vous la sentez la couille dans le potage ? Plusieurs tentatives, que je prévoyais…

Ouais, j’ai renoncé.

Pas que l’histoire ne me plaise plus, non. Je pense toujours qu’elle a du potentiel. Mais bien qu’après l’avoir retournée dans tous les sens, j’ai dû me rendre à l’évidence : le format nouvelle ne lui convient juste pas.

Ce que j’ai en tête est très visuel. L’histoire, telle qu’il est prévu qu’elle soit racontée, doit jouer sur des choses que voient des caméras. Les couleurs, les plans fixes, le côté vlog, même, dans certains chapitres, tout ça est extrêmement important. J’ai essayé de le représenter de plusieurs façons, mais aucune n’est parvenue à retranscrire les choses comme je les vois.

Soit la description est chiante comme la pluie, digne de celle que ferait un gamin de 12 ans à qui on demanderait pour la première fois de sa vie de décrire ce qui se trouve dans une pièce random, soit elle ressemble juste à une description normale, et on perd alors le côté caméra, alors qu’il est central dans la compréhension de l’histoire (Je me répète, oui, bon, c’est pour être sûr que vous avez bien compris que c’est important. Comment ça, je casse les pougnes ?)

fantôme solitaire
Oui, ça parle de fantômes

À un moment, j’ai pensé écrire les chapitres comme les épisodes d’une série audio, pour pouvoir au moins donner un relief grâce à la voix du la narrateurice, faire passer des émotions, une forme de tension. Sauf que même ça, ça ne rendait pas l’ambiance générale souhaitée.

Il ne reste plus des masses de choix, comme vous le voyez, et le top du top, la façon dont je vois vraiment cette histoire, c’est en vidéo.
Une web-série de 25 épisodes de moins de 5 minutes chacun.

25 épisodes. Non, mais ça va, hein, je vois pas du tout les choses en trop grand comme à mon habitude…

Sauf que les seules choses que j’ai filmées dans ma vie, ce sont mes animaux et une partie de mes vacances. De grands films pour qui sait reconnaître la patte de… Non, je déconne. Ça vaut pas un clou.

Je n’ai absolument aucune compétence dans le truc. Si au moins je savais jouer la comédie, ce ne serait qu’à moitié grave, j’aurais filmé un truc très brut, plutôt raccord avec l’esthétique vers laquelle je veux tendre pour cette histoire. En vrai, ça aurait été assez expérimental, mais potentiellement sympa. Bien sûr, pour ça, on oublie le fait que je n’ai pas de micro digne de ce nom, aussi, sinon c’est beaucoup moins drôle.

Sauf que (Préparez-vous, ce n’est ni le premier, ni le dernier obstacle. Cet article aurait pu s’appeler « sauf que »).

Sauf que, même en jouant le personnage principal, il me faudrait au moins quatre potes pour jouer les autres. (Si je savais jouer, ce qui n’est pas le cas, ma seule expérience en la matière se résumant à un stage d’impro d’une semaine quand j’avais 12 ans. C’était rigolo, mais ça n’a clairement pas fait de moi le nouveau Ralph Fiennes. (Je l’adore dans le Grand Budapest Hôtel. Ce film est un bijoux <3)).
Or, comme je n’ai pas d’amis IRL, la question, elle est vite répondue et le truc n’a aucune chance de se faire. (Ce mème, n’est-il pas déjà si périmé qu’il exhale de lui une odeur de bon gros compost bien dégueu des familles ? Là est la vraie question.)

Ah, oui, et bien sûr, on peut ajouter le détail insignifiant suivant : Je n’ai jamais monté une vidéo de toute ma vie.

Ça commence à faire beaucoup là, on a compris, non ?

Alors, oui, certains me diront : « Oui, enfin, bon, on peut pas savoir sans avoir essayé, hein, et puis on ne sait jamais rien faire tant qu’on n’a pas appris, et blablabla et blablabli »
Ohlalaaa ! Vos gueules, les donneurs de leçons.
(Comment ça, je m’emporte ? Je ne vois pas ce qui peut vous donner cette impression.)

Parce que oui, en fait, le truc, c’est que ça m’intéresse pas plus que ça d’apprendre à faire toutes ces choses.
Oh, si c’était inné, je prendrais, hein. Faudrait être assez con pour refuser une compétence qui nous arrive tout cuit dans le bec. Mais comme toutes les autres, celles-ci demande qu’on lui accorde du temps pour se développer. Et comme j’ai choisi de consacrer mon temps à l’amélioration d’autres stats sur mon avatar humain, je crains de ne pas avoir assez d’une vie pour mener ça à bien en plus du reste.

Alors, bon, si le projet ne verra le jour ni sous forme de nouvelles, ni sous celle, encore plus improbable, de web-série, il est condamné à la benne ?

En fait, non.

Car, si je l’imagine de façon très graphique, avec des images obligatoires, je ne tiens pas spécialement à ce qu’elles soient animées.

Si je veux aller plus loin, je crois même que ce projet serait bien plus imaginable si je le cloisonnais dans les cases d’une bande dessinée.
L’idée me plaît assez, et pour y avoir pas mal réfléchi depuis septembre, je crois que c’est ce qui pourrait lui arriver de mieux.

Donc, je vais m’atteler à écrire cette histoire de mon mieux (mais pas cette année) sous la forme d’un scénario, dans l’espoir d’un jour trouver un.e dessinateurice ayant envie de s’y plonger avec moi.

Sauf que (le retour), du coup, je me retrouve à 15 jours du premier jour du calendrier de l’Avent sans histoire, sans même un début d’idée à développer.

J’y réfléchis depuis deux jours (parce que c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de ça) et, pour l’instant, bah j’ai rien. Pas le moindre petit début de quelque chose.

J’ignore si je veux écrire un truc fantastique, d’horreur, drôle ou encore de SF.
Je sais juste que j’ai besoin de 25 chapitres de 1000 à 1500 mots. Dont au moins 10-15 de prêts d’ici le 1er décembre.

Je ne vous cache pas que c’est assez peu pour commencer une nouvelle histoire.

Alors bon, après avoir posté ceci, je vais sûrement me mettre de la musique à fond dans les oreilles et aller courir en espérant une sorte d’illumination cosmique.
Je crois qu’il me faudra bien ça si je veux avoir quelque chose à vous proposer en décembre.

blog



Première note de bas de page : C’est con que cet article ne compte pas pour le Nano, il fait presque 1300 mots… Ça aurait toujours été ça de pris pour le compte du jour.

Seconde note de bas de page : En vrai, entre le moment où l’article a été programmé et celui où il a été publié, il s’est passé, genre, une nuit. Et cette nuit, ça a cogité un max. Et je crois que j’ai trouvé ce que je veux raconter.
Je vous donne un avant-goût ? En espérant que ça ne change pas trop d’ici 15 jours (ou que je ne parte pas totalement sur autre chose…)

On serait sur un road-trip fantasy, LGBTQI+, probablement écologique.

Ça va, c’est que des genres que je maîtrise, je me complique pas du tout la vie ( C’est faux. C’est faux !! J’ai pas souvenir du dernier road-movie que j’ai vu (Ah si, peut-être Little Miss Sunshine. Pas super récent, quoi), et je pense pas en avoir jamais lu un (Sauf si La Route ça compte ? Mais je crois pas. En plus, ça remonte à 10 ans facile, j’ai tout oublié). Je lis quasi jamais de fantasy, non plus… Heureusement, le reste est déjà plus dans mon rayon.)

Par contre, honnêtement, j’ai eu du mal à caser Noël dedans… Je partais sur tout à fait autre chose au départ. Mais ça va, je crois que je peux l’intégrer naturellement. Enfin, on verra, je ferai de mon mieux ^^

Crédit images : Thought Catalog / Tandem X Visuals / Annie Spratt

One thought on “40 000 mots, toujours pas d’histoire”

Laisser un commentaire