Le programme de ce Nanowrimo 2021

Aujourd’hui débute un nouveau Nanowrimo.

(Pour celleux qui ne connaissent toujours pas le concept, c’est un défi, un peu comme l’inktober, mais pour les scribouleureuses, qui se déroule en novembre et où il faut écrire une histoire (ou plusieurs) de minimum 50 000 mots. Il existe aussi les camps Nano, qui ont lieux en avril et juillet, si je ne me trompe pas, et où pour le coup, on peut choisir soi-même son nombre de mots. Il n’y a rien à gagner, si ce n’est la satisfaction d’avoir avancé sur son récit.)

Échec en juillet. Réussite en novembre ?

Ça fait deux ans que je participe (et que je réussis).
Cette année, j’ai aussi tenté de faire les deux Nano Camp, et si j’ai réussi aisément le premier de l’année avec 40 000 mots auto-imposés, parce que je terminais d’écrire le tome 1 de DK, j’ai lamentablement échoué en ce qui concerne celui de juillet.
Je m’étais pourtant alloué un nombre de mots moindre (31 000) et je comptais travailler sur une idée d’histoire pour enfants en rapport avec les animaux.

Le projet me hypait quand j’en ai extrait les premières idées en été… 2020.
Entre temps, j’avais bossé sur d’autres choses. Quelques nouvelles, un scénario de BD (pas encore terminé, d’ailleurs) et, bien sûr, Degenerate Kings.

En juillet, celui-ci était enfin terminé (tout au moins le +/- premier jet) et j’avais envie de travailler sur autre chose. Ressortir cette histoire pour enfants qui ne devrait compter que 15 000 à 20 000 mots me semblait alors une bonne idée.

J’ai relu le premier chapitre, écrit dans la foulée l’année passée, et… l’ai détesté.
OK, c’était attendu, pas de soucis. Je me suis donc remis au travail une fois, deux fois, trois fois…
Non seulement ça n’avançait pas, mais en plus rien de ce que j’écrivais ne me plaisait.
J’ai écrit une ou deux nouvelles supplémentaires, ce qui m’a permis d’atteindre 20 000 mots, mais ce n’était pas suffisant, et surtout, l’histoire prévue, elle, n’avançait pas.

Si bien que, malgré le faible nombre de mots dont j’avais besoin pour ce Nano, je ne l’ai pas complété. Et ce, pour une raison simple :

Je n’avais pas envie d’écrire cette histoire à ce moment précis.
Non, ce dont j’avais envie, c’était d’avoir envie de l’écrire.


Et ça n’a rien à voir.

Ce projet est donc toujours en stand by et le restera jusqu’à ce que l’envie soit réelle. Ça prendra peut-être un an, peut-être cinq, allez savoir. En tout cas, je n’ai aucune intention de travailler là-dessus ce mois-ci.

Comme j’en ai parlé dans l’article précédent, le livre sur lequel j’aurais dû écrire en ce mois de novembre était trouvé. J’ai pris pas mal de note à son sujet et, en gros, je sais ce qu’il doit s’y passer. Je peux même vous dire qu’il s’agit de la suite d’une des nouvelles du calendrier de l’Avent 2019. Donc, oui, ça fait un moment que je traîne cette idée dans mes bagages.

Sauf que… Vous savez.
L’inspiration, les personnages, tout ça.
PFIOU.
Disparus.
(Si vous ne comprenez pas, il faut vraiment lire l’article de la semaine passée)

Et, honnêtement, je pensais ne pas être en état d’écrire cette année. Seulement, depuis que j’ai posté cet… hommage ? des choses se sont débloquées. Un peu.
Déjà, ils sont plusieurs à être revenus.
Alors, ils sont plutôt occupés à danser sur de la musique triste qu’à partir à l’aventure, mais leur présence me suffit pour l’instant.

Oui, j’ai conscience que ce que j’écris peut paraître très bizarre aux yeux des gens qui ne sont pas dans ma tête. Mais si vous ne fonctionnez pas comme ça, dites-moi, sincèrement, votre esprit, il est où quand vous faites des tâches répétitives ? Comme courir (plus de la moitié de mes histoires naissent à ce moment-là, c’est pour ça qu’aujourd’hui, j’adore courir alors qu’avant, je détestais ça) ou juste faire le ménage, prendre votre douche ou même travailler, si votre job ne vous demande pas d’être là mentalement ?

(Typiquement, j’ai bossé un moment dans une usine où je devais, en fonction des jours, poser des œillets sur des bâches ou découper des morceaux de feutre avec une scie électrique ou une presse. Bah, clairement, toutes les journées que j’ai passé à faire ça, mon esprit, il était loin, mais loiiin du bruit et de l’ennui du hangar. Limite, la journée passait vite alors que le boulot était chiant comme la pluie.)

Écrire, oui, mais quoi ?

Quoi qu’il en soit, ces quelques pas de danse ne seront pas suffisants pour me permettre d’écrire quelque chose de complexe ou d’aborder leurs personnalités avec suffisamment de subtilité (pour peu que j’en sois capable d’ordinaire, ça va sans dire). En revanche, ça l’est pour me pousser à vouloir écrire quand même.

Quelque chose de léger, quelque chose de réconfortant, quelque chose que j’avais dit que je n’écrirais plus après ma première tentative il y a deux ans.

Une fanfiction.

Pire.

Une fanfiction Harry Potter.



Est-ce que je dois préciser que je n’ai absolument rien contre les fanfictions ?
Du moins depuis que j’ai arrêté d’être quelqu’un de stupide et arrogant… Oui, bon, je ne sais pas si j’ai vraiment réussi à arrêter de l’être.
Mais j’essaie.
Promis.
Parfois.

Mais bon, si je veux être honnête, ça ne faisait pas du tout partie de mes aspirations.
J’ai adoré celles de certaines personnes (Mx Cordelia, par exemple. J’adore cet auteurice. Allez lire son travail, vraiment, c’est méga bien. Ses fanfics tout comme ses histoires originales), mais je ne comptais pas vraiment m’y mettre. Surtout sur l’univers d’HP.

J’aime bien, hein, là n’est pas la question, mais je ne fais pas partie des fans hardcore qui ont grandi avec la saga.
Perso, j’ai tout lu en quelques mois alors que j’avais plus de 20 ans et après avoir résisté longtemps parce que « oui, bon, ça va, ça doit pas être si bien que ça non plus. En plus les premiers films, ils sont pas ouf, quoi. »
Oui, je sais, je vous déçois.
Mais le premier film et le premier livre, quand même, hein, ils sont pas terri…
Ok, ok, je me tais.
Ce que vous êtes susceptibles, rolala.

Mais bon, comme j’essaie de vous le dire depuis tout à l’heure, pendant ce dernier mois, alors que ça n’allait vraiment pas du tout, ces fics sont venues à moi quasi d’elles-mêmes et j’en ai lu, peut-être, un peu trop pour mon propre bien.

Surtout que le ship qui m’intéresse depuis qu’il a été esquissé mais non concrétisé dans l’énorme pavé Les secrets d’Hermione de Miss Teigne est très borderline et sombre souvent du côté obscur. (Excellente aussi, au passage, cette fic. Elle a été écrite avant la sortie du tome 6 et reprend ce qui se déroule lors des deux années suivantes. Une sorte de fin alternative en somme. Et franchement, elle est mieux que la version de JKR).
Quand ce moment arrive, en général, j’arrête juste de lire, surtout que c’est rarement bien écrit (le retour des clichés, sorry, mais en même temps, c’est vrai), et j’en cherche une autre.
Autrement formulé : j’ai passé plus de temps à chercher de « bonnes » fics safe qu’à les lire.

Et puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même…
Je me suis dit…
Allez, essayons.
Qu’est-ce qu’on a à perdre ?
(Si ce ne sont des heures de vie qui auraient pu être occupées à regarder des vidéos de ratons laveur sur Youtube.
Et oui, je me parle souvent en disant « On ». C’est un problème ?
Non, en vrai, ça ne m’arrive que quand je retranscris, comme ici.
Sinon je suis quelqu’un d’assez normal la plupart du temps.
Bon sang, mais faites moi taire ! Enlevez-moi ce clavier des mains…)

Enfin, donc, voilà.
Je dis pas que je vais faire mieux, hein. Olala, nope (enfin, si, peut-être un peu… Mais… Merde, j’étais censé garder ça pour moi. Je vais à nouveau passer pour quelqu’un d’insupportable…) mais puisque plusieurs scènes sont apparues, que j’ai réussi à les relier entre elles et que j’ai envie d’en garder une trace, autant essayer d’écrire ça.
Puis, ça plaira peut-être à deux-trois personnes, là au fond à gauche.

(Pour infos, les seules fics vraiment bien traitant du Snarry que j’ai trouvées et qui valent la peine d’être partagées sont celles de Yukiri : Loup Garou de Thiercelieux et Le Petit Prince.
Il reste des fautes d’orthographe, la relation entre Harry et Rogue est parfois décrite de façon cheloue alors qu’Harry est majeur, bordel de queues à frites, mais c’est bien écrit et surtout très drôle. J’ignore comment, mais elles m’ont vraiment fait du bien quand ça allait vraiment mal. En plus, Kiri poste des dessins parfois, et ils sont canon.
Vous avez compris ce qu’est le Snarry après ce paragraphe ? Non ? Bon, ben, je vous laisse réfléchir encore un peu, ok ?)

Il y aura quand même un calendrier de l’Avent.
Enfin, peut-être…

Malgré ça, je vais aussi tâcher d’écrire le récit du calendrier de l’avent.
Parce que ça me ferait trop chier de ne pas en poster un, deux années de suite.
Et parce que je ne me charge jamais de trop de boulot quand on parle d’écriture, of course.

Sachez d’ailleurs que j’ai écrit deux synopsis, pour deux histoires totalement différentes en pensant à ce calendrier.
Peut-être que j’écrirais la seconde l’année prochaine ?

Je vous donne le nom (provisoire ou non) de celle qui a été retenue ?
Aller, OK.
Mais vraiment juste parce que c’est vous.

Smells Like His Spirit

Toutes ressemblances avec une quelconque autre chose déjà existante serait, euh… peut-être pas si fortuite que ça.

Vous allez me dire : « Han ! Mais ça parle encore de musique, ta connerie, là ! »
Et vous aurez raison.
Mais moins que dans DK, et pas de la même façon.
Et puis même, dans DK, on n’en parle pas tant que ça dans la seconde partie, alors bon…

En vrai, ça parlera surtout de fantôme. Et un peu de Noël, mais beaucoup moins que dans les nouvelles de L’Avent Tuera.
Parce qu’en vrai, Noël, je commence à en avoir fait le tour, là.

Donc, j’espère que j’aurais le temps de finir ça avant le 1 décembre et que je pourrais bientôt vous partager ma première fanfic Harry Potter (qui sera un Snarry, oui, oui, vous avez bien compris.)

Des bisous ?


(Après la première séance d’écriture de cette nuit. Franchement, ça va.)

Photo de miniature : Blake Cheek



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